Mardi 9 septembre 2008 à 21:33

Mardi 2 septembre, 14h10.
" Bonjour à tous, installez-vous, je suis votre prof principal pour cette année de Terminale, l'année du bac comme chacun sait, et le but pour aujourd'hui est de vous distribuer, comme chaque année, les papiers à remplir, et de lancer l'année scolaire..."

Et c'est reparti pour un an. Un an de DS, de devoirs, de dissert' de Philo, d'exos de Maths, de TP de chimie, de texte de grec, de vocabulaire d'Allemand, de frise chronologique d'SVT ( ^^ )...
Un an de " Qui veut corriger l'exercice ?", de "Bon, maintenant, vous vous taisez !", de "Bon, je vais ramasser les copies !", de " Vous vous taisez, deuxième avertissement !", de " Bon, alors, on s'en était arrêtés où déjà ? " , de " Très bien, si vous ne vous taisez pas, interrogation écrite !", et aussi de "Et, je vous le rappelle, vous avez le bac à la fin de l'année !"
Un an de billets de retard, de repas au self, d'heures de perm' au foyer, de ptits papiers en grec (^^), de chocolats chauds à 50 centimes.
Un an de levers à 6 heure, de petits-déjeuners express, de tête dans le cul, de cernes sous les yeux.
Un an de lycée. Encore un. Plus qu'un. Le dernier.
Les jours se suivent et se ressemblent depuis une semaine, déjà. On enchaîne à toute allure, Philo, Maths, Anglais, Allemand, Spé, Latin, Grec, SVT, Histoire-Géo, ECJS, Physique-Chimie, EPS. Pas le temps de respirer, le dimanche pour souffler, et on est repartis, dans le lycée tout gris.

J'la refais parce que ça rime.

                ♪ Pas le temps de respirer              ♫
                    ♫              Le dimanche pour souffler                                   ♪
                           ♪                 Et on est repartis                           ♫               
♫ Dans le lycée tout gris ♪



On voit les secondes débarquer, avec leurs têtes de gamins, et on leur hurle " Terminaaaale !" dans les oreilles en oubliant qu'on est passés par là pour aller au self, nous aussi. On leur explique qu'à certaines heures, le foyer est réservé aux Term', et qu'ils doivent gentiment se casser de notre territoire.
On règne en maître.

Et on croule sous le boulot, aussi. D'ailleurs, j'vous laisse, j'ai pas fini ma dissert' de Philo...



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